QHP – rênes allemandes Luxe

• Composition: Cuir, Polypropène
• Bouclerie en acier inoxydable de couleur argent
• Finitions avec cordon bicolore
• Attache pour sangle en cuir

À quoi servent les rênes allemandes ?

L’utilisation des rênes allemandes est courante dans le travail sur le plat. Bien utilisé, cet enrênement permet au cavalier de contrôler l’angle tête-encolure du cheval et d’aider à mieux lui faire tendre son dos. Les rênes allemandes ne s’utilisent qu’en complément des rênes de filets. Les rênes de filet agiront sur la bouche du cheval alors que les rênes allemandes ne serviront qu’à rappeler la position souhaitée de l’encolure.

Il existe deux types d’ajustement pour les utiliser :

• L’ajustement entre les antérieurs : les rênes allemandes s’attachent à la sangle au niveau du poitrail, passent dans les anneaux du mors et sont tenues dans les mains du cavalier. Avec cet ajustement, elles permettent de favoriser le travail vers le bas pour le cheval.
• L’ajustement latéral : les rênes allemandes sont fixées à la sangle, au niveau des flancs, de part et d’autre du cheval. Leur effet est alors plus doux et permet de canaliser le cheval latéralement.

Cet enrênement peut être utilisé en longe ou monté. Son utilisation est déconseillée à l’obstacle. En effet, les rênes allemandes bloquent le mouvement de l’encolure du cheval qui a besoin d’aller vers le haut pour sauter et il y a risque pour le cheval de se prendre les pieds dans l’enrênement au cours du saut est élevé.

Risques d’une mauvaise utilisation

L’utilisation des rênes allemandes fausse l’action de main en la rendant beaucoup plus dure. Il faut donc les utiliser avec précaution et sous le regard d’un professionnel. Une mauvaise utilisation celles-ci peut avoir des conséquences néfastes sur la locomotion de votre cheval et son intégrité physique.

Elles peuvent engendrer par exemple des raideurs et contractures dans l’encolure et le dos, pouvant conduire à des développements musculaires inadaptés. Elles peuvent aussi conduire à des restrictions de la mobilité en région cervicale, mais aussi en région thoraco-lombaire.

Si la mauvaise utilisation de l’enrênement persiste, ces conséquences peuvent s’aggraver et induire des lésions beaucoup plus graves. Un cheval qui travaille encolure trop basse pourra souffrir d’affections ligamentaires, et d’écrasement des disques vertébraux par exemple. À l’inverse, un cheval qui travaille enfermé avec un dos creux pourra souffrir de conflits de processus épineux.

Ces conséquences apparaissent dans le cas d’une utilisation contrainte des rênes allemandes, où le cheval ne peut pas se relâcher.